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Il parait que nous vivons l'âge de l'image. Émission ininterrompue de sensations visuelles, le défilement perpétuellement renouvelé d'images sature tous nos espaces de vie.
   L'homme moderne se meut à travers un flux de représentations de son environnement, de symboles, de signalétiques, tel un personnage égyptien à deux dimensions au milieu des hiéroglyphes. C'est sûr, notre société produit plus d'images qu'il n'y aura d’yeux pour les voir.
   Alors forcément, quand on est plasticien, la question vient à l'esprit : à quoi bon une image de plus ... Une image peinte qui plus est. Quel archaïsme par ces temps de connexions électroniques hyper rapides !
   Justement, j'aime prendre mon temps. J'aime l'immobilité, la fixité de la peinture qui impose son temps, qui épingle, qui prélève l'immanence de l'instant. J'aime cette immobilité qui révèle le fugitif.
   Et finalement, quoi de plus fugitif qu'un nuage?
   Substance corpusculaire sans contour, sans forme définie, sans permanence, le nuage est un écran réfléchissant la matière lumineuse . . . Petit fragment d'infini taillé à même l'espace.

B.HUG 2000

 

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